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lundi 28 février 2011

Interlude humoristique ...

Sous la pression générale, je vous poste ici un petit discours épicé sur la cohabitation sanitaire ... A noter que le texte date un peu parce que je l'ai écrit cet été (au mois de juillet je crois) lorsque j'étais en stage. Pour vous situer le contexte, on devait partager les toilettes entre stagiaires, employés de l'hôtel et employés de la société de nettoyage. Voilà donc à quoi ça ressemblait ;) ...

Mesdames qui utilisez ces toilettes, un peu de lecture pour joindre l’utile à l’agréable …

Mais que me voilà fortement déçue par l’attitude dégradante de certaines d’entre vous !
Que dis-je, je suis outrée !
Taches d’urine sur le pourtour de la cuvette, relents d’excréments, traces noires  suspectes dans le fond du toilette, poubelle débordante, sang séché, étalage de serviettes hygiéniques …
Oh mais ne vous insurgez pas, cela est de votre fait !
Cela vous dégoûte tant ? Pensez donc à la personne qui, à bout de patience et lasse de ce spectacle, a pris son courage à deux mains pour gratter, désinfecter, récurer, faire briller et vous offrir un tableau de maître.
Oui mesdames, je parle là du respect ! Avant de dire « moi, moi et moi », demandez-vous si vous avez effectivement tiré la chasse d’eau la dernière fois ou si vous n’avez peut-être pas forcé pour caser un Tampax dans la poubelle, quitte à ce que la ficelle dépasse ?? C’est de votre confort que l’on parle là.
Oh bien sûr, cela ne vous concerne pas, ce ne sont pas VOS toilettes. En effet, vous avez raison. Peut-être que vous ne les utilisez qu’une fois par jour, peut-être moins … et puis les rares fois où cela se produit, il suffit de disposer un joli arc-en-ciel de papier toilette sur la lunette ou de se la jouer en mode sumo prêt au combat pour que cela fasse l’affaire. Fort aise !
Pauvre de nous qui utilisons ces toilettes tous les jours ! Nous ne vous demandons là qu’un simple geste : tirer la chasse d’eau, frotter les éventuelles traces à l’aide de la merveilleuse invention qu’est le « balais-chiotte » que tout un chacun se voit posséder dans son chez lui et qui est remarquablement facile d’utilisation : tout l’art du maniement du « balais-chiotte » réside dans la souplesse du poignet. Exercice facile : amusez-vous à dessiner de grands ronds sur une feuille de papier sans bouger le bras. Faites simplement tourner le poignet et tournez de plus en plus vite sans que le crayon ne quitte la feuille de papier, puis ralentissez, reprenez de la vitesse et ainsi de suite … Vous excellerez alors dans cet art qui charme tant les hommes en quête de la femme parfaite !
Revenons à nos moutons, pour celles qui se verraient en perte mensuelle d’hémoglobine, nous vous serions grés d’enrubanner vos fresques rougeoyantes dans quelques feuilles du-dit papier toilette (voyez là sa polyvalence !). Oui parce que sincèrement, ouvrir la poubelle et se retrouver nez-à-nez avec vos globules ne nous rend finalement pas si heureux …
À propos, il serait – accessoirement - bienvenu de vider la poubelle de temps à autre … oui juste pour éviter quelque incident fâcheux que ce soit … d’ailleurs, un homme intelligent, tout autant que ses compères Papier-Toilette et Balais-Chiotte, a inventé le « sac-poubelle ». Comme son nom l’indique, il s’agit d’un sac que l’on met dans une poubelle et qui a pour fonction d’être rempli puis jeté aux ordures lorsque sa capacité d’accueil maximale est atteinte.
En définitive, les toilettes c’est comme l’amour : il faut les entretenir avec ardeur sinon elles deviennent vite dangereuses !
Alors un peu de bon sens et de respect Mesdames ! Ne pensez pas qu’à votre nombril nom d’une pipe !!
Je finirai cette tirade par ceci : avant de respecter autrui, demandez-vous si vous savez vous respecter vous-même … si la réponse est « oui », alors ne vous sentez pas trop concernée par cette expression soudaine d’indignation, car toute personne qui se respecte est en mesure de respecter son prochain …



                                                                                                       Juliette

mardi 15 février 2011

Chapitre 13. Instant de beauté

Salut les amis ! Me voilà de retour après avoir terminé de verser mes petites larmes sur Le goût des pépins de pomme ... Je me suis plongée (et je suis toujours en immersion) dans Lysistrata d'Aristophane - pour les fins gourmets de comédie (encore et toujours dans le cadre de mes cours ... mais on a abordé un nouveau thème : le rire, pour quoi faire ?), à lire et à relire. 
Mais surtout, je me suis replongée dans Les cerfs-volants de Kaboul de Khaled Hosseini et ça, je ne pouvais décemment pas passer à côté !!

C'est une oeuvre magistrale menée de main de maître de bout en bout. Le récit est simple mais efficace, profond ... On doute réellement que ça ne soit pas arrivé à l'auteur tellement le texte est riche en détails.
Amir nous emmène dans ses souvenirs à l'âge de 12 ans mais le récit se teinte plus tard des aventures que vit Amir, alors devenu adulte, lorsqu'il retourne dans son pays d'origine pour réparer ses erreurs. Il s'agit d'un véritable contraste entre l'époque dorée de l'enfance d'Amir et les bouleversements survenus lors de l'occupation russe, les luttes tribales qui lui ont succédé, la prise de pouvoir des talibans etc.  
L'auteur balaye trente années d'histoire d'un pays souvent méconnu avec un regard attendri par les coutumes de son pays qu'il nous fait partager tout au long du récit.
Outre cela, des thèmes universels, comme l'émigration, les relations père-fils, l'amitié, l'adoption, l'amour et la rédemption sont abordés. L'auteur prend également un malin plaisir à nous renvoyer notre propre image d'occidentaux lors de l'émigration d'Amir et son père aux Etats-Unis.
Mais surtout, ce que j'ai apprécié par dessus tout, c'est de pouvoir se plonger dans ce roman comme dans un univers tout entier. La lecture est douce et lente, mais une lenteur exaltante, qui sublime le texte.

Comme d'hab', les flots lacrymaux n'ont pu être contenus ... Je vous le recommande !

Mon moment préféré : le passage où Baba, le père d'Amir, explique sa considération du vol à son fils
Pourquoi ? Il suffit de lire pour comprendre ...
Il n'existe qu'un seul et unique péché : le vol. Tous les autres en sont une variation. Lorsqu'on tue un homme, on vole une vie. On vole le droit de sa femme à un mari, on prive ses enfants de leur père. Lorsqu'on raconte un mensonge, on dépossède quelqu'un de son droit à la vérité. Lorsqu'on triche, on dérobe le droit d'un autre à l'équité. Aucun acte n'est plus vil que celui-là. Un  homme qui s'empare de ce qui ne lui appartient pas, que ce soit une vie ou du pain, je lui crache à la figure.