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Pas d'idée de lecture ?
Laissez-vous tenter par l'une de mes dernières lectures dont j'ai laissé le billet derrière moi !
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Laissez-vous entraîner dans le flot d'écriture des ateliers avec la communauté de bloggueurs !
Bonne lecture(s) ;)
lundi 19 mars 2012
dimanche 18 mars 2012
Impromptus Littéraires - IV
Bonsoir !
Je réouvre ma "parenthèse aventuresque" l'espace de quelques lignes pour les Impromptus Littéraires.
Consigne de la semaine : commencer son texte par les vers d'Apollinaire "Je suivis ce mauvais garçon qui sifflotait mains dans les poches." de La Chanson du Mal-Aimé.
Bonne lecture ;)
Je réouvre ma "parenthèse aventuresque" l'espace de quelques lignes pour les Impromptus Littéraires.
Consigne de la semaine : commencer son texte par les vers d'Apollinaire "Je suivis ce mauvais garçon qui sifflotait mains dans les poches." de La Chanson du Mal-Aimé.
Bonne lecture ;)
Je
suivis ce mauvais garçon qui sifflotait mains dans les poches.
Je
récitais ces quelques vers dans ma tête en nettoyant les tables. Mes écouteurs
vissés sur les oreilles, je prêtais une oreille attentive à une émission radio
retraçant la vie d’Apollinaire.
Concentrée
sur les paroles su journaliste, Joe me fît sursauter en posant sa main sur mon
épaule.
-
Il est tard, rentre. Et euh, demain passe chez Henry pour prendre du sucre.
- Quoi, on est à nouveau à
sec ?
- Ouais, j’ai fait pas mal de
beignets cette semaine.
- Ok.
- Et soit pas en retard cette
fois !
- Jamais, tu me connais !
- Tu penses ! Claque un
bise à Aimée pour moi.
- Même deux !
Je file attraper mes affaires
et je cours jusqu’à la porte avant que Joe ne change d’avis. Je hurle de dehors
« à demain » en agitant le bras. Joe me fait coucou à travers la baie
vitrée.
Je remonte les docks. La nuit
tombe. Je passe rapidement chez Pizza Hut
en bas de chez-moi pour le dîner. Je commande une Hawaïenne. J’ai beau détester
la malbouffe à l’américaine, des fois ça aide … Je monte les escaliers quand je
me souviens que j’avais promis à Aimée de passer chercher ses photos. Tant pis
pour l’Hawaïenne, on la réchauffera. Je redescends les escaliers mais cette
fois moins de chance : je loupe la dernière marche et je dis
définitivement adieu à ma pizza. Je ramasserai au retour, il faut absolument
que j’arrive avant la fermeture du magasin. Je monte dans ma Ford et je fonce
au centre-ville. J’aperçois le magasin. C’est encore allumé.
mercredi 14 mars 2012
Les Agents Littéraires - III
Bonjour les amis !
voici ma dernière contribution aux AL ;)
Sortant de Notre-Dame, elle
se rendit compte qu’elle avait perdu la notion du temps. Il lui fallait de
hâter pour retrouver son oncle. Il l’attendait à l’embarcadère du Pont-Neuf.
Une vedette était prête à partir. Il lui tendit un billet, la prit par le bras.
Ils montèrent à bord juste à temps.
voici ma dernière contribution aux AL ;)
> Le livre : La
croisière d’Ultime Espérance par Alain KERALENN, France Empire, 160 pages, 19,00
€.
> Le pitch : [Cette
critique a été rédigée par Jul, auteure du blog Le Parfum Des Livres (http://leparfumdeslivres.blogspot.com/) que nous vous invitons à découvrir.]
Marie
Morvan, consultante française, se rend au Japon peu après le grand séisme qui
vient de frapper ce pays. Chargée de préparer la certification d'une cargaison
de matières nucléaires originaires du Japon et retraitées en Europe, elle y
rencontre Kenji Hosoda, un jeune ingénieur japonais. Entre eux, une relation
sentimentale naissante s'établit. Or, Kenji est lié par amitié à Samir, un
chrétien d'Iraq qui l'a sauvé lors d'un séjour à Bagdad. Tous trois se trouvent
engagés dans un complot qui les mène de Tokyo à Paris, de Dubaï à Valparaiso,
autour de l'itinéraire du navire transportant ces matières nucléaires.
A
un tournant de sa vie, Marie éprouve des sentiments amoureux qu'elle croyait
oubliés. De nouveaux horizons, ceux de l'aventure et de la nouveauté, s'ouvrent
à elle. Sa détermination et son intelligence la conduiront à bouleverser sa
vie.
> Il y avait longtemps que je n’avais pas
tourné vigoureusement les pages d’un livre, à chaque ligne plus pressée de
découvrir la suite, restant éveillée aux heures les moins décentes de la nuit
pour connaître le point final avant que le réveil ne sonne. Alors pourquoi ce
livre m’a-t-il emportée comme peu d’entre eux l’ont fait ?
Alain
Keralenn signe là son premier roman. Ancien diplomate, il a parcouru les cinq
continents et nous offre au fil des pages une croisière merveilleuse à travers
des paysages et des cultures tous plus colorés les uns que les autres, avec une
vraisemblance étonnante et captivante.
Les grands banians
semblaient avoir du mal à porter leur fardeau. Les feuilles, luisantes et
grasses, restaient figées sous l’épaisseur de l’après-midi tropicale.
L’amoncellement des cumulus laissait espérer l’orage vers le début de la soirée,
moment de délivrance bienvenu pour la baie de Rio de Janeiro.
Mais
le décor ne fait pas tout. L’écriture elle-même est palpitante, menée à un
rythme proche d’un script hollywoodien sous une forme plus courtoise, riche en
dialogues. L’auteur tout en livrant les réflexions personnelles des
protagonistes, va à l’essentiel. Pas d’épanchements superflus. Un récit simple
et efficace. Et pour enrichir son texte, Alain Keralenn a choisi un sujet peu
commun : celui du retraitement des déchets nucléaires. Pour autant, aucun
terme n’est inaccessible, pas besoin d’avoir un doctorat en génie nucléaire
pour comprendre les passages concernés. Malgré ce thème particulier, l’auteur
ne s’y englue pas dans, il s’applique à nous raconter d’autres choses :
l’histoire des chrétiens d’Iraq, la croisière dans la baie d’Ultime Espérance,
le complot contre le retraitement nucléaire etc…
Tout
cela raconté avec une forme de beauté lisse et douce, même dans les
rebondissements de l’histoire.
En ce froid jour de
l’hiver, plus d’un millier de fidèles se trouvaient rassemblés à la cathédrale.
Sans doute une majorité de catholiques orientaux. A peine franchi la porte,
elle se sentie transportée dans une autre réalité. Le parfum envahissant de
l’encens flottait dans la nef. Elle s’approcha du cœur. Les officiants, revêtus
de lourds habits mordorés, crosse à la main, psalmodiaient, le dos tourné aux
fidèles. Cent fois répété, le signe de croix rythmait chaque moment de la
liturgie.
Elle tenta de comprendre ce
qui se déroulait. En occident, la religion avait passé la pratique du culte au
tamis de l’analyse intellectuelle pour aboutir à des symboles abstraits.
L’Orient gardait une religiosité plus simple, accessible, où il fallait
solliciter les sens, s’inscrire dans une lignée historique, impressionner par
la magnificence. Même sur elle si étrangère à de telles manifestations, une
fascination s’exerçait.

Il
n’y a donc qu’une seule chose que je puisse dire : La croisière d’Ultime
Espérance a su me faire voyager, me faire rêver et me faire vivre l’instant de
160 pages une belle aventure.
Je
lui somme d’ailleurs de se dépêcher d’écrire une nouvelle histoire, et s’il le
faut, je suis prête à le sponsoriser !!
Plus
qu’une recommandation, je vous assure qu’il vous faut lire ce petit
chef-d’œuvre !
> Et s’il fallait mettre
une note, ce serait : 6/5 !!
Impromptus Littéraires - III
Bien le bon retour à tous,
j'ai participé la semaine dernière au Impromptus Littéraires mais ce fut une petite parenthèse comique de quelques lignes donc je ne posterai pas ici mon écrit. Pour le voir il suffit de cliquer sur le lien ci-dessous.
Rendez-Vous en fin de semaine pour la suite de mon histoire ;)
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