Mais surtout, je me suis replongée dans Les cerfs-volants de Kaboul de Khaled Hosseini et ça, je ne pouvais décemment pas passer à côté !!
C'est une oeuvre magistrale menée de main de maître de bout en bout. Le récit est simple mais efficace, profond ... On doute réellement que ça ne soit pas arrivé à l'auteur tellement le texte est riche en détails.
Amir nous emmène dans ses souvenirs à l'âge de 12 ans mais le récit se teinte plus tard des aventures que vit Amir, alors devenu adulte, lorsqu'il retourne dans son pays d'origine pour réparer ses erreurs. Il s'agit d'un véritable contraste entre l'époque dorée de l'enfance d'Amir et les bouleversements survenus lors de l'occupation russe, les luttes tribales qui lui ont succédé, la prise de pouvoir des talibans etc.
L'auteur balaye trente années d'histoire d'un pays souvent méconnu avec un regard attendri par les coutumes de son pays qu'il nous fait partager tout au long du récit.
Outre cela, des thèmes universels, comme l'émigration, les relations père-fils, l'amitié, l'adoption, l'amour et la rédemption sont abordés. L'auteur prend également un malin plaisir à nous renvoyer notre propre image d'occidentaux lors de l'émigration d'Amir et son père aux Etats-Unis.Mais surtout, ce que j'ai apprécié par dessus tout, c'est de pouvoir se plonger dans ce roman comme dans un univers tout entier. La lecture est douce et lente, mais une lenteur exaltante, qui sublime le texte.
Comme d'hab', les flots lacrymaux n'ont pu être contenus ... Je vous le recommande !
Mon moment préféré : le passage où Baba, le père d'Amir, explique sa considération du vol à son fils
Pourquoi ? Il suffit de lire pour comprendre ...
Il n'existe qu'un seul et unique péché : le vol. Tous les autres en sont une variation. Lorsqu'on tue un homme, on vole une vie. On vole le droit de sa femme à un mari, on prive ses enfants de leur père. Lorsqu'on raconte un mensonge, on dépossède quelqu'un de son droit à la vérité. Lorsqu'on triche, on dérobe le droit d'un autre à l'équité. Aucun acte n'est plus vil que celui-là. Un homme qui s'empare de ce qui ne lui appartient pas, que ce soit une vie ou du pain, je lui crache à la figure.
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