Cet article est dédié à Gigi, pour les plus beaux instants qu'il m'a été donné de vivre avec elle là-bas.
Et voilà ! Rapport de stage expédié ; je peux à nouveau m'octroyer du bon temps !
Et à propos de bon temps, j'ai été fouiller dans ma bibli pour ressortir quelques livres poussiéreux, parce que j'avais franchement envie d'un grand cru millésimé en matière de lecture ...
Voilà ce que j'ai ressorti : La femme de chambre du Titanic de Didier DECOIN.
Ce livre a pour moi une signification très particulière car il porte sa propre histoire et m'aide à entretenir quelques souvenirs au cas où je les oublierai un jour ... J'avais à peine 15 ans quand j'ai décidé du jour au lendemain de partir étudier en Allemagne, à Berlin. Je me suis donc retrouvée dans ce pays étranger avec une langue un peu barbare quand on ne la connaît pas. Et puis pour ajouter un peu de piment dans la sauce, j'ai laissé (sans faire exprès notez bien) sur la couchette dans le train tous mes livres. J'ai donc débarqué sans rien de français avec moi que mon billet de retour. 1 mois a passé et lire me manque terriblement. J'ai beau maîtriser de mieux en mieux l'allemand, je suis en train de mourir d'inanition lecturale lorsque je trouve sur mon chemin la Humboldt Bibliothek qui par miracle possède un présentoir de livres en français. J'ai donc emprunté La femme de chambre du Titanic parce que le titre était évocateur pour ma correspondante qui avait envie de m'orienter (pour je ne sais quelle raison) dans le choix de mon livre.
Ce livre était resté dans mes souvenirs comme une bouée lancée à la mer, mais surtout je me souvenais de l'histoire comme d'une histoire de grand-mère à la fois tragique et mystérieuse, racontée au coin du feu à un visiteur curieux par un après-midi pluvieux.
Certes ce souvenir est très imagé mais après ma lecture récente, cette vision n'a fait que s'accentuer. Néanmoins, j'ai été surprise d'être déçue. J'ai eu la sensation que le charme de la première lecture avec tous les éléments qui l'entouraient à l'époque avait disparu. J'ai donc moins apprécié la lecture malgré que l'histoire soit toujours aussi saisissante ... Il y a des livres, si bien soient-ils, que l'on ne peut pas lire plus d'une fois, pour une raison ou pour une autre. Je garderai cette fois jalousement les raisons qui font que ce livre restera lu à Berlin uniquement en 2006 :]
Mais si ce post a une raison d'être, c'est pour vous encourager à trouver votre lecture personnelle et si ce livre-ci n'en est pas une, pourquoi ne pas essayer d'en faire une lecture toute simple ?
Pour ne rien gâcher du mystère, je ne vais que vous livrer la quatrième de couverture ...
En 1912 Horty est docker. Il remporte une fois de plus la course annuelle qu'organise le patron de sa fonderie. Mais cette année, ce n'est pas un veau qu'il gagne. C'est un voyage à Southampton pour voir appareiller le Titanic. Là-bas, il rencontre Marie, une jeune femme qui doit embarquer le lendemain comme femme de chambre sur le paquebot. Elle n'a pas d'endroit où dormir. Il lui cède son lit. Elle lui fait vite une place à côté de lui. Au matin, Horty se réveille, seul, tandis que le Titanic s'éloigne. Lorsqu'il apprend le naufrage du paquebot, Marie devient sa seule obsession.
Message de ta Gi, toujours anonymement fan de toi :-)
RépondreSupprimerQuel plaisir de te lire, encore et encore... Et quel frisson de nostalgie (au goût de Döner et de Berliner, il faut l'avouer^^) en découvrant ton clin d'oeil! Merci ma Jul, bien évidemment ça me touche et me va droit au coeur et je suis contente de voir que notre souvenir de cette superbe expérience "Waldorfschuleusement" émotionnelle reste toujours dans un petit coin de ton coeur...
En hommage aux Cucul, corres' légèrement barges et autres profs d'escalades au vernis à ongles ou de menuiserie je lance un sincère "Prost"!