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dimanche 18 mars 2012

Impromptus Littéraires - IV

Bonsoir !


Je réouvre ma "parenthèse aventuresque" l'espace de quelques lignes pour les Impromptus Littéraires.
Consigne de la semaine : commencer son texte par les vers d'Apollinaire "Je suivis ce mauvais garçon qui sifflotait mains dans les poches." de La Chanson du Mal-Aimé.


Bonne lecture ;)




Je suivis ce mauvais garçon qui sifflotait mains dans les poches.
Je récitais ces quelques vers dans ma tête en nettoyant les tables. Mes écouteurs vissés sur les oreilles, je prêtais une oreille attentive à une émission radio retraçant la vie d’Apollinaire.
Concentrée sur les paroles su journaliste, Joe me fît sursauter en posant sa main sur mon épaule.
- Il est tard, rentre. Et euh, demain passe chez Henry pour prendre du sucre.
- Quoi, on est à nouveau à sec ?
- Ouais, j’ai fait pas mal de beignets cette semaine.
- Ok.
- Et soit pas en retard cette fois !
- Jamais, tu me connais !
- Tu penses ! Claque un bise à Aimée pour moi.
- Même deux !
Je file attraper mes affaires et je cours jusqu’à la porte avant que Joe ne change d’avis. Je hurle de dehors « à demain » en agitant le bras. Joe me fait coucou à travers la baie vitrée.
Je remonte les docks. La nuit tombe. Je passe rapidement chez Pizza Hut en bas de chez-moi pour le dîner. Je commande une Hawaïenne. J’ai beau détester la malbouffe à l’américaine, des fois ça aide … Je monte les escaliers quand je me souviens que j’avais promis à Aimée de passer chercher ses photos. Tant pis pour l’Hawaïenne, on la réchauffera. Je redescends les escaliers mais cette fois moins de chance : je loupe la dernière marche et je dis définitivement adieu à ma pizza. Je ramasserai au retour, il faut absolument que j’arrive avant la fermeture du magasin. Je monte dans ma Ford et je fonce au centre-ville. J’aperçois le magasin. C’est encore allumé.

mercredi 14 mars 2012

Les Agents Littéraires - III

Bonjour les amis !


voici ma dernière contribution aux AL ;)




> Le livre : La croisière d’Ultime Espérance par Alain KERALENN, France Empire, 160 pages, 19,00 €.

> Le pitch : [Cette critique a été rédigée par Jul, auteure du blog Le Parfum Des Livres (http://leparfumdeslivres.blogspot.com/) que nous vous invitons à découvrir.]
Marie Morvan, consultante française, se rend au Japon peu après le grand séisme qui vient de frapper ce pays. Chargée de préparer la certification d'une cargaison de matières nucléaires originaires du Japon et retraitées en Europe, elle y rencontre Kenji Hosoda, un jeune ingénieur japonais. Entre eux, une relation sentimentale naissante s'établit. Or, Kenji est lié par amitié à Samir, un chrétien d'Iraq qui l'a sauvé lors d'un séjour à Bagdad. Tous trois se trouvent engagés dans un complot qui les mène de Tokyo à Paris, de Dubaï à Valparaiso, autour de l'itinéraire du navire transportant ces matières nucléaires.
A un tournant de sa vie, Marie éprouve des sentiments amoureux qu'elle croyait oubliés. De nouveaux horizons, ceux de l'aventure et de la nouveauté, s'ouvrent à elle. Sa détermination et son intelligence la conduiront à bouleverser sa vie.

> Il y avait longtemps que je n’avais pas tourné vigoureusement les pages d’un livre, à chaque ligne plus pressée de découvrir la suite, restant éveillée aux heures les moins décentes de la nuit pour connaître le point final avant que le réveil ne sonne. Alors pourquoi ce livre m’a-t-il emportée comme peu d’entre eux l’ont fait ?
Alain Keralenn signe là son premier roman. Ancien diplomate, il a parcouru les cinq continents et nous offre au fil des pages une croisière merveilleuse à travers des paysages et des cultures tous plus colorés les uns que les autres, avec une vraisemblance étonnante et captivante.
Les grands banians semblaient avoir du mal à porter leur fardeau. Les feuilles, luisantes et grasses, restaient figées sous l’épaisseur de l’après-midi tropicale. L’amoncellement des cumulus laissait espérer l’orage vers le début de la soirée, moment de délivrance bienvenu pour la baie de Rio de Janeiro.
Mais le décor ne fait pas tout. L’écriture elle-même est palpitante, menée à un rythme proche d’un script hollywoodien sous une forme plus courtoise, riche en dialogues. L’auteur tout en livrant les réflexions personnelles des protagonistes, va à l’essentiel. Pas d’épanchements superflus. Un récit simple et efficace. Et pour enrichir son texte, Alain Keralenn a choisi un sujet peu commun : celui du retraitement des déchets nucléaires. Pour autant, aucun terme n’est inaccessible, pas besoin d’avoir un doctorat en génie nucléaire pour comprendre les passages concernés. Malgré ce thème particulier, l’auteur ne s’y englue pas dans, il s’applique à nous raconter d’autres choses : l’histoire des chrétiens d’Iraq, la croisière dans la baie d’Ultime Espérance, le complot contre le retraitement nucléaire etc…
Tout cela raconté avec une forme de beauté lisse et douce, même dans les rebondissements de l’histoire.
En ce froid jour de l’hiver, plus d’un millier de fidèles se trouvaient rassemblés à la cathédrale. Sans doute une majorité de catholiques orientaux. A peine franchi la porte, elle se sentie transportée dans une autre réalité. Le parfum envahissant de l’encens flottait dans la nef. Elle s’approcha du cœur. Les officiants, revêtus de lourds habits mordorés, crosse à la main, psalmodiaient, le dos tourné aux fidèles. Cent fois répété, le signe de croix rythmait chaque moment de la liturgie.
Elle tenta de comprendre ce qui se déroulait. En occident, la religion avait passé la pratique du culte au tamis de l’analyse intellectuelle pour aboutir à des symboles abstraits. L’Orient gardait une religiosité plus simple, accessible, où il fallait solliciter les sens, s’inscrire dans une lignée historique, impressionner par la magnificence. Même sur elle si étrangère à de telles manifestations, une fascination s’exerçait.
Sortant de Notre-Dame, elle se rendit compte qu’elle avait perdu la notion du temps. Il lui fallait de hâter pour retrouver son oncle. Il l’attendait à l’embarcadère du Pont-Neuf. Une vedette était prête à partir. Il lui tendit un billet, la prit par le bras. Ils montèrent à bord juste à temps.
Il n’y a donc qu’une seule chose que je puisse dire : La croisière d’Ultime Espérance a su me faire voyager, me faire rêver et me faire vivre l’instant de 160 pages une belle aventure.
Je lui somme d’ailleurs de se dépêcher d’écrire une nouvelle histoire, et s’il le faut, je suis prête à le sponsoriser !!
Plus qu’une recommandation, je vous assure qu’il vous faut lire ce petit chef-d’œuvre !

> Et s’il fallait mettre une note, ce serait : 6/5 !!


Impromptus Littéraires - III

Bien le bon retour à tous,


j'ai participé la semaine dernière au Impromptus Littéraires mais ce fut une petite parenthèse comique de quelques lignes donc je ne posterai pas ici mon écrit. Pour le voir il suffit de cliquer sur le lien ci-dessous.


Rendez-Vous en fin de semaine pour la suite de mon histoire ;)