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mardi 28 juin 2011

Chapitre 21. Le roman de la pétasse

Me revoilà d'attaque après une - relativement - petite période de désertion ...

Malgré tout, j'ai eu le temps de lire deux ou trois trucs mais comme d'hab' au lieu de piocher dans ma PAL il a fallu que je sorte un vieux truc poussiéreux de 2002 ...

Vous allez rire mais tant pis : Hell de Lolita Pille qui a été - naturellement - suivi de Bubble Gum.

Prose provocante, écriture enlevée traversée de fulgurances, furieux, cynique, violent, drôle, dramatique. Ce livre est tout un tas de choses à vrai dire. Pour un premier roman, on ne va pas trop blâmer la jeune demoiselle qui s'en sort tout de même de façon honorable par la qualité de l'écriture et la finesse de la critique.
Pour ceux qui ne connaissent pas, c'est l'histoire d'une gosse de riche qui crache dans la soupe avec une bonne de répartie qui claque comme des slogans publicitaires. Dotée d'un dose de méchanceté tout à fait rebondissante, purement matérialiste et futile, elle auto-critique (puisqu'elle fait elle-même partie de la jeunesse dorée friquée) la dure vie des riches et fait le consternant constat de la vacuité de sa personne et de son existence. 
Alors oui il y a du vocabulaire et de la culture, ce n'est certes pas la dernière des incultes mais le livre tire en longueur et comporte tout de même des passages relevant davantage du platonique que de l'excitant ! Le deuxième opus de Mademoiselle Pille n'est rien de moins qu'une répétition du style, la continuité de son exploration haineuse de la population friquée. Elle s'enlise dans le genre et nous enfonce encore un peu plus dans la torpeur. Néanmoins, Bubble Gum a un petit plus quant à son prédécesseur : une chute surprenante (mais très peu réaliste avouons le).

Dans la finalité, je salue tout de même le choix du genre qui est un peu novateur, on peut le dire avec une bonne plume. Mais point trop n'en faut dirons nous ! On a retenu la leçon, et puis que nos parents se rassurent, à 600 balles la coke, on préfère faire semblant avec de la maïzena !

Je conseille donc la lecture de Hell pour son rayon perso de culture gé mais Bubble Gum n'est pas indispensable.


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